Ces individus sont plus que de simples consommateurs, ce sont des adeptes, des fans, des amoureux d’une certaine marque. Cela va des ducatistes (fan des motos Ducati) ou porschistes (fan des voitures Porsche) aux Apple fans et autres AFOLs (Adults Fans Of Lego). Ils vouent un culte à leur marque préférée et ont pris l’habitude grâce à Internet, de se regrouper et d’organiser des actions en faveur de cette marque. Ils travaillent ainsi pour la marque en dehors de toute organisation.
Certaines entreprises ont vu là un phénomène à organiser afin de faire baisser les coûts de production et augmenter l’aura de leur marque. Barilla, Decathlon et Fiat, par exemple, font appel à ces amoureux de marque dans leurs nouvelles approches de marketing collaboratif pour leurs marques Mulino Bianco, Kalenji et Alfa Romeo. Elles proposent aux fans d’intégrer des programmes de collaboration formalisés en tant que volontaires de marque.
Alors que jusqu’à aujourd’hui le volontariat renvoyait à une organisation à but non lucratif, ces organisations à but lucratif demandent à des consommateurs de produire un travail non rémunéré pour le développement d’une marque.
Et ça marche.